CURE D’AZOTE S’INSCRIT DANS LA MANIFESTATION L’ART CONTEMPORAIN ET LA COTE D’AZUR – UN TERRITOIRE POUR L’EXPÉRIMENTATION, 1951-2011
De juin à novembre 2011, la Côte d’Azur sera le théâtre de la grande manifestation l’Art contemporain et la Côte d’Azur – Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011. À l’instar des structures porteuses du projet (les musées nationaux des Alpes-Maritimes, le Mamac, le Musée Jean Cocteau, Fondation Emile Hugues, la Villa Arson), qui se sont emparées de différents médiums (peinture, photographie, performance, son, vidéo) qui constituent les arts visuels, la Maison, galerie singulière a mené une réflexion sur l’art de l’écrit, à travers la forme particulière du tract.
Depuis sa création en 2006, La Maison, galerie singulière a nourrit rétrospectivement parlant, au fil des expositions, des performances et des débats organisés au 5 rue Offenbach à Nice, dans un appartement de 80 m2, les prémices de l’initiative qui prend forme aujourd’hui. Au cours des 4 dernières années, nombre d’artistes vivant et travaillant –ou ayant vécu et travaillé- sur la Côte d’Azur ont exprimé, notamment dans leurs productions singulières pour la Maison ce rapport à l’écriture, au texte, au mot, à la page, à la narration (écrite, verbale, sonore). Parmi les œuvres qui ont jalonné le parcours de La Maison, les collaborations avec Alexandra Guillot, Jean-Baptiste Ganne, Eric Pougeau, Christian Xatrec, Jean Dupuy, Arnaud Labelle-Rojoux, Joseph Mouton, Noël Dolla, Sandra Lecoq, Jérôme Joy, Marc Chevalier, Benjamin Hugard, Florian Pugnaire, Gérald Panighi, Gilbert Caty, le Ktra ou encore le Collectif 1.0.3 ont été significatives et inscrivent le projet Cure d’Azote dans une continuité des préoccupations artistiques portées par La Maison
L’inscription du projet Cure d’Azote dans la grande manifestation de cet été relève d’une préoccupation toute aussi singulière. Si Cure d’Azote prend en compte la notion de production dans un territoire donné, il propose aux artistes d’exprimer par le biais du tract un lien plus étroit au territoire, en qualité de lieu de résidence, c’est-à-dire au fait même qu’ils vivent ou aient vécu sur la Côte d’Azur.
Là où les institutions porteuses de la manifestation opèrent un travail historique et rétrospectif sur 60 ans de création artistique sur un territoire, Cure d’Azote réalise un relevé artistique d’une époque, par des artistes et penseurs qui ont connus et contribués pour une grande part aux grandes aventures de la fin du XXe siècle et/ou qui œuvrent à celles de ce début du XXIe siècle. Une ambition qui n’est pas indifférente à cette phrase qu’André Miquel appliquait à Mai 68, mais qui demeure toujours d’actualité : « Et pourtant, dans une période troublée comme fut celle de Mai 68, n’est-ce pas les tracts qui reflètent le mieux dans leur jaillissement spontané les courants de pensée du moment ? Réaction immédiate à un événement, expression inspirée d’un idéal, ou phraséologie pesante, ils expriment, dans leur diversité, ce que fut cette époque »
Manifestation
CURE D’AZOTE S’INSCRIT DANS LA MANIFESTATION L’ART CONTEMPORAIN ET LA COTE D’AZUR – UN TERRITOIRE POUR L’EXPÉRIMENTATION, 1951-2011
Depuis sa création en 2006, La Maison, galerie singulière a nourrit rétrospectivement parlant, au fil des expositions, des performances et des débats organisés au 5 rue Offenbach à Nice, dans un appartement de 80 m2, les prémices de l’initiative qui prend forme aujourd’hui. Au cours des 4 dernières années, nombre d’artistes vivant et travaillant –ou ayant vécu et travaillé- sur la Côte d’Azur ont exprimé, notamment dans leurs productions singulières pour la Maison ce
rapport à l’écriture, au texte, au mot, à la page, à la narration (écrite, verbale, sonore). Parmi les œuvres qui ont jalonné le parcours de La Maison, les collaborations avec Alexandra Guillot, Jean-Baptiste Ganne, Eric Pougeau, Christian Xatrec, Jean Dupuy, Arnaud Labelle-Rojoux, Joseph Mouton, Noël Dolla, Sandra Lecoq, Jérôme Joy, Marc Chevalier, Benjamin Hugard, Florian Pugnaire, Gérald Panighi, Gilbert Caty, le Ktra ou encore le Collectif 1.0.3 ont été significatives et inscrivent le projet Cure d’Azote dans une continuité des préoccupations artistiques portées par La Maison
L’inscription du projet Cure d’Azote dans la grande manifestation de cet été relève d’une préoccupation toute aussi singulière. Si Cure d’Azote prend en compte la notion de production dans un territoire donné, il propose aux artistes d’exprimer par le biais du tract un lien plus étroit au territoire, en qualité de lieu de résidence, c’est-à-dire au fait même qu’ils vivent ou aient vécu sur la Côte d’Azur.
Là où les institutions porteuses de la manifestation opèrent un travail historique et rétrospectif sur 60 ans de création artistique sur un territoire, Cure d’Azote réalise un relevé artistique d’une époque, par des artistes et penseurs qui ont connus et contribués pour une grande part aux grandes aventures de la fin du XXe siècle et/ou qui œuvrent à celles de ce début du XXIe siècle. Une ambition qui n’est pas indifférente à cette phrase qu’André Miquel appliquait à Mai 68, mais qui demeure toujours d’actualité : « Et pourtant, dans une période troublée comme fut celle de Mai 68, n’est-ce pas les tracts qui reflètent le mieux dans leur jaillissement spontané les courants de pensée du moment ? Réaction immédiate à un événement, expression inspirée d’un idéal, ou phraséologie pesante, ils expriment, dans leur diversité, ce que fut cette époque »
Légendes:
Visuel de l’Art Contemporain et Côte d’Azur – © Claude Valenti
Visuel de l’exposition ”Miscellanée”- Alexandra Guillot – la Maison,
galerie singulière 2010 – © Nicolas Calluaud.
Visuel de l’exposition ”Nobody Needs French Theory” – Jean-Baptiste Ganne – la Maison galerie singulière – 2007.